En quête de poésie désespérément...

Voici le nouvel ouvrage d'un des plus grands écrivains vivants, Jean Rouaud. Ma recension à paraître dans Livr'arbitres.
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Voici le nouvel ouvrage d'un des plus grands écrivains vivants, Jean Rouaud. Ma recension à paraître dans Livr'arbitres.
Cette recension a paru dans Livr'arbitres numéro 49.
Cet article m'a été commandé par la revue Phalanstère.
Cette recension a paru dans Livr'arbitres numéro 49.
Cette recension m'a été commandée par Livr'arbitres pour son numéro 49.
J’ai rencontré Francine Keiser par deux fois. Une première fois pour discuter de son entreprise et de l’opportunité, à l’âge mûr, de changer de direction professionnelle. Francine Keiser étant devenu styliste, et créatrice de mode, j’ai jugé bon cependant, de l’interroger aussi, en cette rentrée, sur le style, l’allure des femmes, le bon goût, la féminité, ce que l’élégance et la beauté ont encore de fascinant dans société actuelle. Le vêtement et nous...
À l’heure où une très grande partie des Français se mobilisent contre la réforme des retraites et le rehaussement de l’âge légal de 62 à 64 ans, refusant obstinément de travailler 24 mois supplémentaires dans leur vie, cette hostilité manifeste au travail étonne et interroge tout autant. La valeur-travail serait-elle devenue désuet ? C’est en tout cas une question qui mérite d’être posée en ces temps de crises majeures, économique, écologique et existentielle. On reproche souvent aux salaires, à juste titre, d’être trop bas, de ne plus suivre le coût de la vie, et aux emplois d’être vidés de leur sens, ce qui conduit beaucoup de Français à ne plus vouloir travailler, ou bien à se reconvertir dans une activité de leur choix, plus proche de leurs aspirations initiales. Est-ce si irréaliste ? Peut-on rêver de se reconvertir et de travailler mieux, dans un métier plus en accord avec sa personnalité ? Y a-t-il un âge limite à la reconversion. Francine Keiser a changé radicalement de voie, et a accompli une reconversion réussie à plus de 55 ans. C’est une personnalité atypique, avec deux parcours professionnels très opposés mais réussis toutefois. Une inspiration possible pour l’ensemble d’entre nous.
De nombreuses personnes se contentent d’exister. L’écrivain que j’ai rencontré à Paris, Léo Koesten, est lui, vivant, et très vivant, alors même qu’il est aveugle. À croire que son handicap lui donne une énergie débordante, faite d’attention et d’affection pour sa famille, habitée de passions comme la musique, la littérature, mais aussi son chien, avec lequel il vit une histoire d’amour (ou presque). Malvoyant, mais doté d’une énergie décuplée pour aider les autres. Il est devenu patient-partenaire à l’Hôpital des 15-20. Et sa bataille se mène sur tous les fronts : son œuvre d’écrivain s’agrandit considérablement. La preuve : son dernier roman Le Manoir de Kerbroc’h (Éditions Baudelaire, 2023) met en évidence les évolutions sociétales, et sonne comme très actuel.
Notre société est-elle encore capable de penser le deuil ? Depuis déjà plusieurs décennies, nous avons de plus en plus de mal à faire face à la mort. On l'évite bien soigneusement, et l’on a remplacé la parole collective par une parole individuelle reléguée dorénavant à la sphère privée de l'individu et la sphère de l’intime. Pourtant, certains ont besoin de faire part de leur douleur, d’en parler, de partager avec autrui, d’exprimer ce qu’elles ressentent, au moins pour extérioriser la souffrance. Si très souvent les mots nous maquent pour parler de la mort, Éric Durand-Billaud a voulu en trouver quelques-uns, pour se confronter à la mort, qu’il a appelé l’amputation, titre de son récit de vie, paru aux éditions Chemins de traverse. Est-il toutefois possible de parler de la mort, surtout lorsque face à la mort les mots leur manquent. Comme si la douleur du deuil demeurait coûte que coûte du côté de l’indicible. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On trouve dans la collection « Spiritualités vivantes » des éditions Albin Michel, au format poche, deux livres majeurs qu’il s’agit de lire et de méditer si l’on recherche la vie éveillée. Pierre Taïgu Turlur, enseignant la littérature et la philosophie à Kyoto et Osaka, propose une essai écrit dans une langue tout à fait accessible au profane, éclairant le chemin d’éveil vers soi à travers des exercices pratiques et l’étude d’images, et Bahram Elahi, une introduction à la pensée de son père Ostad Elahi, fondant une spiritualité in vivo, ancrée à la fois dans les grandes traditions religieuses et la modernité. J'ai déjà eu l'occasion de parler de ces livres plus longuement dans ces pages. Je me résume ici à en faire une synthèse...
Où commence la philosophie ? C'est la question que se pose Jean-Pierre Vernant dans une conférence intitulée Les origines de la philosophie. Je fais le point dans l'Ouvroir.
Qu’est-ce que l’art ? Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ? De quoi nous parle l’art ? Pourquoi le marché régit-il toutes les sphères de la culture aujourd’hui ? Le petit livre de Laurence Hansen-Love, agrégée de philosophie, a pour ambition de répondre à nos nombreuses questions à propos de l’art. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Si, pour Augustin, la difficulté ne tient pas seulement à ce que l’éternité nous échappe, que le temps même qui nous emporte demeure un indicible mystère, et que toute sa substance tient dans l’instant indivisible qu’est le présent, le vrai problème du temps est évidemment qu'il n’est plus ou qui n’est pas encore, ou bien qu'il tient dans un présent instantané. Vladimir Jankélévitch soulève pourtant un problème supplémentaire, et qui tient de ce que chacun éprouve du temps, et qui n’est autre que son irréversibilité. Je continue ici, dans l'Ouvroir, grâce aux travaux d'Augustin, mon travail entamé récemment sur le temps.
L’expérience que nous faisons du temps s’exprime souvent de façon dépossédante. Qui n’a jamais fait cette expérience du temps, alors qu’il s’essayait à se souvenir, à espérer, à désirer, ou vivre pour voir que le temps s’en mêle toujours et qu’il ne se maîtrise précisément pas. Le temps se manifeste prioritairement en nous, non pas comme un concept, ou comme un objet construit, élaboré, choisi, mais comme une réalité fuyante, expérimentée par rapport à nous-même, dans notre existence. Je continue ici, dans l'Ouvroir, grâce aux travaux d'Augustin, mon travail entamé récemment sur le temps.
Ce portrait de Pierre Loti m'a été commandé par Livr'arbitres pour son numéro 48 et son dossier spécial consacré aux écrivains-voyageurs.
La morale de Thomas Morales est d'un autre temps. Ses passions aussi ! L'auteur français aime la province, la culture populaire et la nostalgie. De quoi être à contretemps ! Son livre Tendre est la province m'a été porté récemment. J'en ai tiré une brève recension pour Livr'arbitres.
Le troisième roman de Céline Laurens a reçu le prix de Jean-René Huguenin. Naissance d'un écrivain. Ma chronique parue dans Livr'arbitres.
Thomas Morales, cet hussard moderne, héritier d'un sentiment de nostalgie inaltérable nous revient avec un livre sur les boites des bouquinistes et plein de souvenirs. Une recension qui a paru dans Livr'arbitres.
Ce portrait de Joseph Kessel m'a été commandé par Livr'arbitres pour son numéro 48 et son dossier spécial consacré aux écrivains-voyageurs.
On a longtemps dit Famille, je vous hais. Aziliz Le Corre, journaliste au JDD, écrit pour dire le contraire. Ma chronique a paru dans Le Contemporain.